Podcast épisode 5 – Canaliser ses pensées (Partie 1)

Dans cet épisode 5, qui est la première partie du sujet “Canaliser ses pensées”, on va parler de ton mode de pensées pour mieux comprendre comment apprivoiser ce hamster qui tourne en permanence de jour comme de nuit dans ta tête. Il est particulièrement intéressant de connaitre ce mode de pensées, si tu envisages une évolution de carrière ou une reconversion. Cela te permettra de choisir un job concordant et d’adapter ton poste de travail. 

Retranscription de l’audio

Hey coucou. C’est Aurélie Gauneau, ta coach et thérapeute. Bienvenue dans cet épisode 5 du podcast Change mon Job. Le podcast qui t’accompagne à passer le cap de ta transformation professionnelle. Alors que tu sois en train de penser à changer de job ou que tu sois déjà en train de l’expérimenter, tu y trouveras une foule d’informations et d’inspirations pour t’aider à y voir plus clair et à garder la motivation.

Dans cet épisode 5, qui est la première partie du sujet “Canaliser ses pensées”, on va parler de ton mode de pensées pour mieux comprendre comment apprivoiser ce hamster qui tourne en permanence de jour comme de nuit dans ta tête.

Il est particulièrement intéressant de connaitre ce mode de pensées, si tu envisages une évolution de carrière ou une reconversion. Cela te permettra de choisir un job concordant et d’adapter ton poste de travail.

Deux modes de fonctionnement de pensées

Comme l’explique très bien la psychothérapeute en sciences cognitives Béatrice Millêtre dans son livre “Comment aboutir mes projets quand j’en ai 360000 en tête”, 2 systèmes de fonctionnement cohabitent en toi. Le convergent et le divergent. L’un n’est pas meilleur que l’autre. Les 2 sont performants ensemble.

La pensée convergente

Il y a la partie convergente. On l’appelle aussi neurotypique. C’est le mode privilégié de la majorité de la population. La partie convergente à un raisonnement séquentiel, analytique et logique. Elle prend en compte les éléments les uns après les autres. En gros elle commence par A, puis B, puis C et ainsi de suite jusqu’à Z. Envisagé C sans être passé par A puis B est très difficile et énergivore. La partie convergente évalue les + et les – pour décider. Elle construit sa réflexion pas à pas, étape après étape. Et donc réalise une action à la fois. La deuxième découlant logiquement de la première. En mener plusieurs de front, lui donne l’impression d’être débordée et de se disperser. La partie convergente a tendance à canaliser ses émotions. Elle est plutôt du genre à avoir une passion qu’elle cherche à explorer de fond en comble, au point d’en devenir expert. Elle a donc une capacité à rester focus sur certains domaines ou certaines tâches en considérant le reste comme secondaire. Du coup, il faut bien le dire, la personne qui a un fonctionnement convergent dominant a les idées bien arrêtées et a besoin d’informations précises pour penser. Elle est le plus efficace dans les tâches concrètes et habituelles. Le changement peut la déstabiliser et lui faire grincer des dents.

La pensée divergente

L’autre système de fonctionnement qui cohabite en toi est la partie divergente. Elle permet un raisonnement plus global, intuitif et simultané. En laissant “murir” le projet, la solution vient d’elle-même, sans avoir l’impression d’y réfléchir et avec une compréhension des problématiques très rapide. Si ta partie divergente prédomine, tu es capable de passe d’une pensée à une autre, comme si tu faisais des sauts de puce. Tu vas passer d’une idée à l’autre, notamment par association d’idées. Cela va te permettre d’explorer le champ des possibles d’un sujet, en explorant les idées connexes et voire des domaines plus éloignés, en essayant de les appliquer à ton sujet principal. Et ça va te donner une idée générale de la façon dont tu peux traiter le sujet et une vision globale mais aussi originale et innovante. Donc tu as à la fois une perception des petits détails mais aussi à la fois une capacité de généralisation et voire même de modélisation pour certains. Ce fonctionnement-là va très vite. Chez certaines personnes, ça va tellement vite qu’elles arrivent à une conclusion, bam d’un coup, sans même se rendre compte qu’elles y réfléchissent. Et ça sort dont ne sait où. Et la personne n’est même pas capable d’expliquer comment elle est arrivée à cette conclusion. Oui ça peut paraître un peu bizarre pour un convergent, qui représente je le rappelle le fonctionnement de la majorité de la population. Et pourtant à la vue du fonctionnement neuropsychologique du divergent, c’est tout à fait normal. C’est neurologique. Les hyperpenseurs et notamment les hauts potentiels sont nés comme ça. Si c’est ton cas, la fabrication de ton cerveau, la façon dont fonctionne tes composants cérébraux font que ta pensée va beaucoup plus vite que celle d’un convergent. Ça a été prouvé scientifiquement. Il y a plus de myéline. Il y a plus de flux nerveux. Il y a plus de connections. Donc ça te permet d’avoir une transmission d’information très rapide et d’activer plusieurs zones cérébrales en même temps par rapport à la majorité de la population. Donc c’est la norme pour un neurodivergent d’avoir une pensée qu’on appelle aussi arborescente. D’un sujet principal, tu as plein de fenêtres pop-up qui s’ouvrent jusqu’à épuisement du sujet ou de toi. Le neurodivergent est donc ouvert et très curieux. Il adore explorer différents domaines, sans pour autant en devenir un expert comme le convergent. On parle plutôt de plusieurs centres d’intérêts plutôt que de passion. De plus ce fonctionnement de pensées permet de passer d’un dossier à l’autre sans se disperser, contrairement au convergent, et de réaliser plusieurs tâches à la fois.

Donc pour explorer un idée ou un sujet, il y a le raisonnement ou la pensée.

L’influence des émotions

L’autre façon d’explorer une idée ou un sujet, c’est à travers tes émotions. Les émotions sont souvent reliées aux pensées. Le convergent va canaliser ses émotions pour éviter qu’elles ne parasitent son raisonnement. Alors que pour le divergent, quand il a un ressentis et bien c’est aussi une info qui va être traitée. Le divergent est capable, consciemment ou inconsciemment, de traiter à la fois la pensée et l’émotion. Cette émotion va être associée à la pensée. Prenons un exemple, euh une voiture. La pensée divergente va explorer le sujet. Voilà la voiture est fabriquée comme ça. Elle a 4 roues. Elle a un moteur. Et puis le moteur il peut être comme ci. Et puis on peut le régler comme ça. Et puis le conducteur, il peut conduire comme si, comme ça. Et puis du coup la performance sera impactée comme cela en tenant compte de ci, de ça. Etc. Donc si tu es divergent, tu vas explorer en pensée la voiture elle-même, comment elle fonctionne, l’interaction avec la voiture, le conducteur, les passagers, et l’influence de tout cela les uns sur les autres. Et puis pour faire tel type de trajet, vaut mieux tel type de voiture ou tel autre. Et puis l’émotion que ça va générer. En fonction du type de trajet ? Est-ce qu’il y a de l’angoisse ? Est-ce qu’on a tout pris ? Est-ce qu’on a pensé à tout ? Ah je suis tout excité, je suis tout content, on part pour tel voyage. Ah ben il va peut-être y avoir des embouteillages vu l’heure à laquelle on part. Etc. Tu vas explorer tous ces champs des possibles à travers ta pensée et à travers tes émotions ainsi que celles des autres sur ce même sujet.

L’influence des perceptions sensoriels

La 3ème façon d’explorer une idée ou un sujet, c’est à travers tes sensations. C’est à travers les sens que l’information passe. C’est à dire la vue, l’ouïe, le goût, l’odorat et le toucher. Comme l’explique Cathy Assenheim dans son livre “Mon cerveau est hyper”, le processus de sensibilité chez l’être humain est une réalité neurophysiologique. Il nous permet de nous adapter à notre environnement. Notre cerveau et notre système nerveux vont être stimulés par ce qui nous arrive et comment nous le vivons intérieurement. En fonction des personnes personnes et de leur état de santé, le seuil de sensibilité est plus ou moins bas, ce qui entraîne une réactivité plus ou moins rapide et plus ou moins intense Chez les divergents et les hypersensibles, un ou plusieurs sens peuvent être exacerbés. Là encore, c’est normal. Ça se passe au niveau neurobiologique. Je vais prendre mon exemple. Un petit bruit, par exemple un chuchotement au fond de la salle de réunion, limite je suis capable d’entendre ce que dit la personne. Tiens un autre exemple. Une simple caresse sur la peau, peut me chatouiller, un truc de dingue. L’idée c’est d’en avoir conscience pour pouvoir mettre en place des stratégies adaptées.

Le cocktail explosif des pensées, émotions et sensations

Tout ça mélangé, les pensées + les émotions + les sensations et + ce que ça peut activer dans ta mémoire, tout ça donc te permet d’avoir des perceptions et des compréhensions particulières. A noter qu’un hyper a souvent une très bonne mémoire, qu’elle passe par les pensées créatives, les émotions vécues et les sensations perçues. C’est grâce à cela qu’un hyper arrive en un éclair à une solution ou conclusion évidente, qui ne l’est pas toujours pour son entourage pro ou perso. D’où ce décalage souvent ressenti.

Alors maintenant images, tu es dans une salle, lumineuse, sonore, remplie de personnes qui échangent activement sur diverses sujettes. Compte tenu de ton fonctionnement, il est facile de prédire comment ton corps et tes pensées vont se comporter, selon tes pensées convergentes ou divergents, ta sensibilité et tes émotions.

En résumé

Donc si je résume. En nous, il y a 2 types de fonctionnement.

Un fonctionnement convergent, qui est dominant chez les neurotypiques, qui représentent la majorité de la population. Les pensées convergentes sont séquentielles. Les actions sont réalisées logiquement les unes après les autres. Le fonctionnement convergent permet de discriminer ce qui est secondaire de l’objectif principal. Les émotions sont canalisées pour éviter le parasitage de la pensée.

Il y a aussi en nous un fonctionnement divergent, qui est dominant chez les neuroatypiques. Le raisonnement est global, intuitif et simultané. Plusieurs actions sont menées de front en même temps. Le divergent intègre à son schéma arborescent de pensées les informations issues des émotions et de ses sens.

Ces 2 fonctionnements étant à l’opposé, tu comprends maintenant l’importance de définir lequel est le dominant pour pouvoir adopter la stratégie adaptée pour canaliser tes pensées.

A cela s’ajoute le fait, que nos pensées sont influencées par nos émotions et nos sens. Et vice versa d’ailleurs.

Pour canaliser nos pensées, il convient de prendre en compte :

  • Notre mode de raisonnement convergent ou divergent
  • Notre capacité à gérer nos émotions
  • Notre seuil de sensibilité de nos sens

L’utilité de connaître son mode de penser

Apprendre à nous connaitre, c’est à dire comment nous fonctionnons, nous permet de mettre en place des stratégies adaptées pour canaliser nos pensées et apprivoiser ce fichu hamster qui tourne dans notre tête.

Alors as-tu reconnu ton mode de fonctionnement principal ? As-tu maintenant une idée un peu plus précise de comment canaliser tes pensées ?

Si tu as des questions, si tu souhaites aborder un sujet en particulier ou partager ton expérience, et si tu veux que j’en parle dans ce podcast Change mon job. ça sera avec plaisir. Tu peux écrire à mon adresse mail personnel aureliegauneau@outlook.fr.

Notre prochain rendez-vous

Je te dis à lundi prochain pour un nouvel épisode de Change mon Job. Et si cet épisode t’a plu et que tu penses qu’il pourra aider quelqu’un que tu connais, partage-le.

Tu peux retrouver toutes les informations et retranscription de cet épisode ainsi que d’autres sur changemonjob.com.

La semaine prochaine je t’invite à venir écouter l’épisode 6 qui paraîtra lundi. Lors du rendez-vous qu’on a la semaine prochaine pour le 6ème épisode du podcast Change mon Job, on va aborder la 2ème partie du sujet “Canaliser ses pensées”. On va parler des stratégies qui peuvent être mise en place pour t’aider à canaliser tes pensées.

D’ici là je te dis ose la transformation professionnelle pour trouver ta juste place au travail mais aussi à la maison. Passe une belle fin de journée et une belle semaine. On se retrouve lundi prochain pour notre RDV hebdomadaire Change mon Job.

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